Nous allons chercher une autre image. Tenter d’égaliser. Reprendre la main. Les choses autour de soi disparaissent, se délitent en silence. C’est une nudité nouvelle qui voit le jour. Nul témoin à ce changement. La main éparpille un contenu invisible. Le sol ne souligne aucune couleur. Nous avançons avec encore plus de lenteur dans ce monde disjoint, séparé d’un réel qu’on finissait par percevoir. Les mots faiblissent. La couleur s’éteint le long des parois. On y enregistre une pensée avide. Comme un paysage arraché. La mémoire détache une image dénuée de poussière, une chose encore vive et palpable qui vient faire basculer l’instant.
La Finitude des Corps Simples Claude Royet-Journoud
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