Entretien consigné par Joëlle Bordeau autour de la résidence artiste chercheur Université de Bordeaux Fasciné par la couleur, la révélation de la lumière, la dégradation du temps, j'ai eu envie de me rapprocher d'une œuvre. J'ai imaginé un espace au sein d'une œuvre d'art. Une passerelle avec une œuvre de Giotto, de plus de 700 ans, encore éblouissante aujourd'hui, "Saint François recevant les stigmates". Un grand écart dans le temps - Patrice de Santa Coloma
Élégances dans sensualités, Catherine Pomparat 2018 Par exemple, Les Diplopies.
Ce qui, avant toute chose, me touche dans cette série de peintures c’est qu’elles manifestent une pratique et une expérience artistique dont la vitalité, la sensibilité et l’intelligence des formes colorées juxtaposent deux propositions entre lesquelles le lien de dépendance n’est qu’implicite. Le long trait gracieux et sévère, à ligne mélodique jaune traversant les deux tableaux, dispense la vision d’un outil de coordination ou de subordination. Une « parataxe picturale » en quelque sorte.
Pablo Discobar, Bordeaux Bruxelles road trip Tournfluß VII Gracias a la Vida Retour sur l'exposition de 2017 à Bruxelles avec La Louve Heureuse, Christophe Massé et Jonathan Vandenheuvel
Patrice de Santa Coloma / Christophe Massé dans le miroir d’un temps de passage Entrons dans notre/nos histoire(s). Nous constituons au gré de nos rencontres et avec une certaine nonchalance, l’état des choses et des lieux d’une série de tentatives de rapprochements & d’accordements de faits & d’endroits très personnels qui se transforme en actions et que l’on nomme d’ordinaire dans le milieu artistique : démonstration, exposition, installation.
Je vais te dire Christophe Massé En parallèle à l’exposition de Patrice Santa Coloma Sous La Tente en avril 2016 à Bordeaux et quelques mois plus tard ; deux souvenirs superposés.
Pick-up J'aimais monter à l'arrière du pick-up quand on sortait avec mon père dans la campagne. Il y avait une petite fenêtre et je pouvais voir sa nuque, son chapeau et le chemin devant. Ce que je préférais c'était quand la camionnette sautait à cause des trous, des bosses et aussi les éclaboussures de boue dans les flaques.
L’attente réversible revient à quelqu’un d’autre - Catherine Pomparat "Je voudrais faire un petit tableau aussi un seul et faire un échange d'une pièce "réversible" (sur du bois) avec toi d'un coté et moi de l'autre. Mettre une de tes têtes sous la tente et un truc dans ton atelier qui sera éclairé et le mien plus sombre. Je veux jouer à la fois la proximité dans nos isolements respectifs, ta bienveillance et le partage. Et ce lien entre nous artistes qui nous fait avancer contre vents et marées".
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